la chienne boxer sauve ses maîtres

La maison des boulangers de Cépie, ravagée par un incendie.
Aude. En pleine nuit, la chienne boxer sauve ses maîtres
Extraits : Petit à petit, les flammes ont envahi l'habitation.

Alerté à son tour, Alain Gorgues le boulanger est ensuite monté au second étage au milieu de la fumée et des flammes pour réveiller sa fille aînée, qui dormait.

« On a tout perdu », constate la mère de famille, qui porte les vêtements de son mari.


C'est sans doute grâce au réflexe de sa chienne que la famille Gorgues, de Cépie, dans l'Aude est encore en vie.

Samedi matin, en effet, alors que toute la famille dormait, un violent incendie s'est déclaré dans la maison.

Petit à petit, les flammes ont envahi l'habitation. C'est alors que la chienne de la famille, un boxer, sentant la fumée, a réagi. C'est elle qui a grimpé les escaliers pour réveiller les enfants. Alerté à son tour, Alain Gorgues le boulanger est ensuite monté au second étage au milieu de la fumée et des flammes pour réveiller sa fille aînée, qui dormait.

Samedi dans la nuit, il a dû être hospitalisé. Il a subi le lavage d'un poumon qui avait souffert des fumées toxiques dégagées par l'incendie.

Tout perdu

Désormais, installés sur des matelas pneumatiques dans le laboratoire de la boulangerie, la mère et ses cinq enfants se remettent difficilement de cette tragédie. « Certains de mes enfants ont eu une nuit très agitée. Notamment le petit de 19 mois », explique-t-elle. Aujourd'hui, la famille Gorgues n'a plus rien. Leurs vêtements, leurs objets, leurs meubles, leurs souvenirs, tout a brûlé ou fondu dans l'incendie. « On a tout perdu », constate la mère de famille, qui porte les vêtements de son mari. Du premier étage de leur maison, il ne reste que des poutres et des murs calcinés. Même la fenêtre anti-feu a fondu. Douze années de vie parties en fumée. Résultat, ils n'ont plus de lieu où habiter. Seule la boulangerie a résisté au sinistre. « Pour l'instant, nous dormons là. Mais, on va nous prêter un mobil home dans quelques jours. On ne peut plus vivre ici. Il n'y a plus rien », se désole la mère de famille désemparée. Malgré tout, Alain poursuit son activité. Depuis le sinistre, il continue d'effectuer sa tournée de pain. Pour ne pas pénaliser ses clients.

Emmanuel Droillard


Publié le 25 septembre 2007 à 11h25


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